L'Inter sans difficulté
L'Inter n'a pas eu à forcer son talent pour sortir le CSKA Moscou, après sa victoire en terre russe (0-1). Les Intéristes retrouvent le dernier carré après sept ans d'absence à ce stade.
CSKA Moscou-Inter Milan 0-1
Inter Milan : Sneijder (7e)
L'Inter, facile ! Après leur victoire au match aller (1-0), les Intéristes l'ont emporté de manière identique. Ils se sont facilités la tâche en ouvrant le score assez tôt grâce à un coup franc puissant de Sneijder qui n'a laissé aucune chance à Akinfeev, masqué par son mur (0-1, 7e). Bien trop empruntés dans le jeu, les hommes de Slutsky peinaient à réagir et s'infiltrer dans la surface adverse. Avec expérience et discipline, le bloc de l'Inter gérait la suite des évènements avec brio et contrait une équipe moscovite bien trop timorée. Les partenaires de Julio Cesar vacillaient à peine sur les essais lointains de Necid (23e) ou Odiah (44e).
Plus dangereux grâce à une meilleure qualité technique dans les enchaînements, les visiteurs continuaient de maîtriser cette partie au retour des vestiaires. Ils étaient, de plus, aidés par l'expulsion d'Odiah, coupable d'un tacle très rugueux sur Eto'o (50e). Résignés, malgré une bonne frappe de Gonzalez (58e) les Moscovites laissaient le ballon à l'Inter qui faisait le métier dans la dernière demi-heure. Et inquiétait Akinfeev, impérial sur les tentatives de Stankovic (70e) et Milito (73e). L'addition ne sera pas plus salée pour un CSKA globalement décevant qui n'aura jamais fait le poids face à l'Inter. Un adversaire autrement plus redoutable attend le club italien en demi-finale…
Le joueur du match
Comme à Chelsea lors du tour précédent, Wesley Sneijder a rayonné dans cette rencontre. Ce n'est pas seulement son but, sur coup franc, qu'il faut retenir mais toute l'œuvre du milieu néerlandais. Très disponible, il a donné le tempo au jeu intériste et l'a mené de belle manière. Le chef d'orchestre indispensable de l'Inter !
Tactique et coaching
Du côté du CSKA, Slutsky a été contraint d'effectuer un changement dès le premier quart d'heure de jeu (Berezutski, blessé, étant remplacé par Odiah). Necid, trop esseulé, a été remplacé à vingt minutes de la fin par le Brésilien Guilherme. Tandis que Honda, meilleur joueur du CSKA, a cédé sa place au plus défensif Rahimic. Mourinho a misé lui aussi sur l'offensive avec un 4-3-3 composé de deux milieux offensifs et trois attaquants purs qui permutaient pas mal devant. A l'heure de jeu, le technicien portugais a choisi d'opérer un changement plus prudent avec l'entrée de Chivu à la place de l'attaquant Pandev. Cela a permis à Zanetti de monter d'un cran, de même que Sneijder, posté ailier gauche. Balotelli est ensuite entré pour apporter sa vivacité à la place d'un Milito moins en réussite qu'à l'aller.
On n'a pas aimé
La performance globale du CSKA Moscou. Indiquant avant la rencontre qu'il avait le potentiel pour gêner l'Inter, le club russe a paru à la peine sur sa pelouse de Luzhniki. Passant beaucoup trop dans l'axe, les partenaires du trop esseulé Necid n'ont pas assez écarté le jeu pour étirer la défense très bien organisée de l'Inter. Une véritable déception pour le bouillant public de Luzhniki qui attendait bien mieux de la part de ses protégés…
Résultats des quarts de finale retour :
Mardi
CSKA Moscou-Inter Milan 0-1 (aller 1-0, Inter qualifiée)
Barcelone-Arsenal 4-1 (aller 2-2, Barcelone qualifié)
Mercredi
Bordeaux-Lyon
Manchester United-Bayern Munich
source:
le figaro